FFME

Merci au Comité Territorial FFME 05 de permettre à cette équipe d'exister !


mercredi 18 juillet 2018

Coste Counier

Belle bambée à Coste Counier mercredi pour Clothilde.... même pas eu le temps de faire de photos !!!!


mardi 17 juillet 2018

Isabelle aux Bans

Longue journée mardi avec un départ du refuge des Bans à 5h et un retour à 19h. C'est que c'est loin les contreforts des Bans !! Et même pas un petit orage pour venir écourter la voie "Isabelle aux Bans" !:)





dimanche 15 juillet 2018

CARTON ROUGE et COUP DE GUEULE!

Concernant notre réchap’ de l’arête sud du Pic du Glacier Blanc… Arrivées au rappel de la première brèche, ça tonnait dans tous les sens, je descends les 25 m en observant les versants Est et Ouest pour savoir où il sera plus commode de s’échapper. Derrière nous, 2 cordées du CAF d’Auxerre nous demandent d’utiliser notre rappel pour gagner du temps. Ils veulent déguerpir vite fait aussi donc on fait le point sur le matos en commun... Ils ont une corde de 30 m en 7 ou 8 mm (avec laquelle l’initiateur du groupe traînait son second en grimpant avec la totalité de la longueur en corde tendue et en la passant derrière quelques becquets qui sautaient allègrement…), une corde de 40 m pour la deuxième cordée ainsi que 3 sangles et 3 dégaines par cordées… rien de plus… Toujours est-il qu’avec mon 50 et leur 40, mes pitons, cordellette, couteau, friends, coinceurs, maillons rapides etc... on peut équiper tout ce qu’on veut !!
Retour sur quelques détails :

Carton Jaune !
Ca ne sert vraiment à rien que les 2 cordées de gars derrière nous fassent les malins au départ de la voie en fanfarronnant « on a quelques sangles et 3 dégaines par cordée, c’est bon ça va le faire, c’est pas comme si on n’avait jamais fait des longueurs de 40 m sur un seul piton !! » Devant une cordée de filles, vous ne passez pas pour des fortichs mais pour des blaireaux !

Carton Jaune !
Quand la 2° cordée veut nous doubler, ils demandent à Pauline si ça ne la dérange pas qu’ils passent. Vu qu’ils sont encordés à 8 mètres sans aucun point béton entre eux, elle répond qu’il ne faut pas qu’ils nous tombent dessus et ils ne doivent pas nous gêner. La réponse « Oh ! Mais on n’a pas l’habitude de sauter sur les jeunes filles en montagne ! » était inutile. La dernière fois, sur Chamonix, nous étions 3 cordées de filles, deux guides avec deux clients chacun nous doublent et un des gars ne peut s’empêcher de lancer « ah c’est bon, elles sont 6 filles, on est 6 garçons, ça nous en fait une chacun !!» Marre de ce genre d’ allusions !

Carton jaune!
Quand l’initiateur du groupe arrive à la brèche, il dit vouloir s’échapper par l’Est. Merci Elo d’avoir repéré avant et d’avoir vu que c’était bien moins long par l’Ouest.

Carton Jaune !
C’est beau de penser qu’on est super fort parce qu’on va en montagne sans matos mais merci à Elo et Pauline d’avoir prévu des pitons, un piolet marteau et tout le bazar pour une retraite en cas de pépin !
Carton rouge !
L’initiateur veut prendre les commandes et descend en utilisant sa corde de 30 m sur un petit rappel pour aller chercher un encrage pour le suivant. Pauline lui demande de trouver un endroit béton où on pourra tous venir se vacher et installer le suivant sereinement. Il crie que c’est ok, Pauline descend et voit qu’il a installé une sangle sur un becquet… Elle lui dit « mais t’es sûr que c’est solide ça ?? » « oui, oui, ça va le faire ! ». Elle met un coup de pied dedans et tout bouge… « hors de question qu’on descende là dessus !! Il faut chercher autre chose ! » Merci Pauline !

Carton Jaune !
Pauline reste sur la corde du premier rappel et voit un piton rouillé un peu plus bas. L’initiateur va voir, rajoute une sangle, Pauline lui dit qu’il faut retaper ce piton (malgré cela, Elo le verra sortir et le retapera énergiquement alors que le plus lourd de leur groupe sera en train de descendre en rappel). Il faut surtout en mettre encore un autre. Le piton tout neuf chante bien, Pauline lui demande tout de même de l’enfoncer jusqu’à l’oeillet et de ne pas s’arrêter à un centimètre même si selon lui « ça va ! c’est bon ! ». Il relie le tout avec la sangle passée derrière un becquet. Pauline n’est pas d’accord, ne se contente pas de son « oh c’est bon, ça va, c’est dans l’axe» et dit qu’il faut trianguler les 3 points afin qu’ils travaillent tous au lieu de ne faire travailler que ce becquet douteux et d’avoir les autres en secours…

Carton jaune !
A la brèche, on dit au petit jeune qui était encordé avec l’initiateur de descendre ma corde de 50, il est en stress, ça va l’occuper et il va se rapprocher du sol. Au relais suivant, l’initiateur balance ma corde en la tenant simplement de la main, elle n’était ni passée dans le maillon rapide, ni vachée où que ce soit. Certes, il ne l’a pas lâchée, mais en plein vent et sous la neige, on a vite les mains qui gèlent alors il est quelque peu inconscient d’envoyer la corde en bas sans l’assurer...

Carton noir !
Quand on décide d’équiper une réchap’, on s’attend à devoir nettoyer la montagne, donc on ne balance pas le rappel vers le bas, on le garde soigneusement lové sur soi et on le déroule tout en descendant et après avoir purgé la falaise !!! Malgré les avertissements de Pauline « attention ! Avec les cordes en bas, si tu balances de la caillasse, tu vas les couper ! » il n’a pas voulu écouter. Non seulement il a fallu près d’une heure pour se débarrasser du tas de nouilles que ça avait fait, mais ce qui devait arriver arriva… une grosse pavasse est venue fracasser ma corde ! « Quand j’apprends ça, l’initiateur, le jeune et Pauline sont déjà en bas, le suivant me dit « c’est bon, ça va, elle est pas trop amochée, on peut descendre dessus, et puis avec mes 80 kg, si ça tient ça tiendra encore pour vous deux... » Heureusement l’impact était vers le bas, on a pu descendre la partie rocheuse de façon safe mais quand j’ai vu la tête de la corde, j’ai regretté de leur avoir fait confiance, de l’avoir encore utilisée dans la pente de neige et surtout de ne pas l’avoir échangée avec la 30m…

Bref, c’est une histoire qui finit bien mais qui me laisse un goût amer et qui me fait réfléchir sur l’entre aide en montagne. Je ne suis personne pour me permettre de critiquer les choix d’encordement, de progression ou d’équipement des autres cordées. Je ne suis personne pour donner des conseils aux autres, mais il me semble qu’on ne peut se contenter de plusieurs « oh ça va, c’est bon, ça va le faire » en montagne. Ces cordées avaient certainement bien plus d’expérience que nous, en tant qu’ « initiateur » j’espère que c’est le cas, mais ça ne met pas à l’abri d’une mauvaise décision et même avec l’orage puis la tempête de neige sur la gueule il faut garder la tête froide…

Depuis, je me suis expliquée au téléphone avec l’initiateur, j’ai pris le temps de revenir sur de nombreux points avec lui, nous avons parlé tout à fait sereinement et il semblait bien d’accord avec moi à la fin de la discussion. J’ai également demandé au CAF d’Auxerre de me rembourser au moins la moitié de la corde, ce qui leur paraissait apparemment légitime aussi. Dommage qu’ils ne l’aient pas proposé spontanément mais merci quand même....

Toutefois, plus d'un mois plus tard, aucune nouvelle du remboursement !!! CARTON NOIR !!!


Arête sud du Pic du Glacier Blanc

Bulletin météo de ce dimanche: averses éparses à 11h, orages à partir de 13h... ok, on décide de partir tôt du refuge en direction de l'arête sud du Pic du Glacier Blanc. On commence à grimper à 7h sous un grand ciel bleu et un beau soleil, seul un gros nuage encapuchonne le Dôme des Ecrins et Roche Faurio. Finalement l'orage sera là dès 9h du matin, pas cool ! Il nous reste bien 1h de grimpe pour sortir au sommet mais sous ce tonnerre et ces éclairs, on vote pour une réchap' en versant ouest à partir de la 1° brèche, avec les 2 autres cordées engagées dans la voie. Elle se fera bientôt sous une tempête de neige !





Départ de la voie, 7h du matin, sous un grand ciel bleu...




Réchap' sous l'orage puis la neige.


Retour du beau temps une fois en bas!


samedi 14 juillet 2018

Arête des Cinéstes.

Samedi, arête des Cinéastes avec Pauline. Départ à 7h du Pré pour une journée qui s'annonçait ensoleillée, pluie prévue seulement le soir... ce sera finalement dès 15h, ça nous aura laissé le temps de parcourir toute l'arête tranquillement, avant de retourner au refuge pour y dormir. Très joli parcours !